Dans son bulletin mensuel de statistiques des finances publiques (BMSFP) du mois de février 2022, la TGR fait état d’une hausse des recettes ordinaires brutes de 7,2% à 38,8 Mrds DH. Cette hausse s’explique par l’augmentation des impôts directs de 3,1%, des droits de douane (13,8%), des impôts indirects (14,2%) et des droits d’enregistrement et de timbre de 9%, conjuguée à la baisse des recettes non fiscales de 20,8%.
Concernant les dépenses émises au titre du Budget général, elles ont été de 72,6 Mrds DH à fin février 2022, en augmentation de 7,5% par rapport à leur niveau à fin février 2021, en raison de la hausse de 21% des dépenses de fonctionnement, conjuguée à la diminution de 2,5% des dépenses d’investissement et de 15% des charges de la dette budgétisée.
La diminution des charges de la dette budgétisée est due au repli de 20,3% des remboursements du principal (8,6 Mrds DH contre 10,8 Mrds DH) et de 2,5% des intérêts de la dette à 4,45 Mrds DH. Pour ce qui est des engagements de dépenses, y compris celles non soumises au visa préalable d’engagement, ils se sont élevés à 121,9 Mrds DH, représentant un taux global d’engagement de 22% contre 23% à fin février 2021, fait observer la TGR, notant que le taux d’émission sur engagements a été de 69% contre 68% un an auparavant.
Par ailleurs, la TGR fait savoir que les recettes des CST ont atteint 25,2 Mrds DH. Ces recettes tiennent compte des versements reçus des charges communes d’investissement du budget général pour 11,1 Mrds DH contre 10,5 Mrds DH à fin février 2021. Les dépenses émises ont été de 11,8 Mrds DH et intègrent la part des CST au titre des remboursements, dégrèvements et restitutions fiscaux pour 485 MDH. Le solde de l’ensemble des CST s’élève à 13,4 Mrds DH. Les recettes des SEGMA se sont, quant à elles, établies à 206 MDH contre 181 MDH à fin février 2021, en hausse de 13,8%, alors que leurs dépenses se sont établies à 16 MDH à fin février, contre 5 MDH un an auparavant.
