Cette situation découle de la hausse de +6,0% des dépenses ordinaires pour s’établir à 158,3 Mrds DH, résultant notamment d’une baisse des dépenses de compensation de -12,9% à 14,01 Mrds DH et de la quasi-stagnation (+0,5%) des remboursements, dégrèvements et restitutions fiscaux à 5,6 Mrds DH. Comme elle résulte de l’amélioration des recettes ordinaires de +5,3% à 155,1 Mrds DH, en partie conséquence de l’augmentation de +3,2% des recettes fiscales ainsi que du bond de +30,7% des recettes non fiscales à 14,5 Mrds DH.
Tenant compte d’une hausse de +12,7% des investissements à 44,6 Mrds DH et du solde positif de 19,04 Mrds DH dégagé par les Comptes Spéciaux du Trésor -CST- et celui des services de l’Etat gérés de manière autonome -SEGMA- de 786 MDH, le déficit budgétaire s’est établi à -27,9 Mrds DH contre un déficit de -14,3 Mrds DH à fin juin 2022.
En couverture de ce déficit, le Trésor a fait appel aux adjudications pour un montant net de 39,8 Mrds DH contre 17,4 Mrds DH un an auparavant. La structure du financement intérieur laisse également apparaître une baisse des dépôts au Trésor de -344 MDH et la ponction des disponibilités de l’Argentier du Royaume auprès de Bank al-Maghrib (BAM) pour 798 MDH contre une ponction de 2,6 Mrds DH à fin juin 2022. Au volet du financement extérieur, les remboursements du principal de la dette extérieure ont atteint 5,4 Mrds DH à fin juin 2023 (+9,2% par rapport à fin juin 2022) tandis que les tirages se sont fixés à 32 Mrds DH.