Loin d’être remis de la pandémie de Covid-19, le monde se trouve désormais face à de multiples chocs qui pèsent sur la croissance. Guerre en Ukraine, inflation généralisée, remontée brutale des taux d’intérêts… Autant de défis qui contribuent à déstructurer l’économie mondiale.
Ainsi, la croissance des États-Unis, première puissance économique de la planète, est abaissée de 1,4 points pour 2022, et devrait s’établir à 2,3. L’économie chinoise se contracte, quant à elle, de 1,1% et devrait atteindre les 3,3%, soit le pire résultat en quatre décennies.
L’Europe s’en tire un peu mieux, mais la crise gazière pourrait affecter davantage le vieux continent cet hiver. En revanche, l’Afrique sub-saharienne se maintient. Les prévisions y sont inchangées.
Productrice de pétrole et de gaz, l’Afrique tire profit de la flambée des cours mondiaux. Les disparités entre pays africains s’accroissent à mesure que les perspectives économiques mondiales s’assombrissent. Ceux qui s’en tirent le mieux sont les producteurs de matières premières comme le Nigeria qui verra sa croissance se maintenir au-dessus de 3,2% cette année et l’an prochain, ou l’Afrique du Sud, qui voit sa situation s’améliorer. Pour les pays producteurs de pétrole, la hausse de 50% du cours du pétrole cette année va ainsi soutenir les revenus et donc contrebalancer les perspectives globales mondiales.
Loin d’être remis de la pandémie de Covid-19, le monde se trouve désormais face à de multiples chocs qui pèsent sur la croissance. Guerre en Ukraine, inflation généralisée, remontée brutale des taux d’intérêts… Autant de défis qui contribuent à déstructurer l’économie mondiale.
Ainsi, la croissance des États-Unis, première puissance économique de la planète, est abaissée de 1,4 points pour 2022, et devrait s’établir à 2,3. L’économie chinoise se contracte, quant à elle, de 1,1% et devrait atteindre les 3,3%, soit le pire résultat en quatre décennies.
L’Europe s’en tire un peu mieux, mais la crise gazière pourrait affecter davantage le vieux continent cet hiver. En revanche, l’Afrique sub-saharienne se maintient. Les prévisions y sont inchangées.
Productrice de pétrole et de gaz, l’Afrique tire profit de la flambée des cours mondiaux. Les disparités entre pays africains s’accroissent à mesure que les perspectives économiques mondiales s’assombrissent. Ceux qui s’en tirent le mieux sont les producteurs de matières premières comme le Nigeria qui verra sa croissance se maintenir au-dessus de 3,2% cette année et l’an prochain, ou l’Afrique du Sud, qui voit sa situation s’améliorer. Pour les pays producteurs de pétrole, la hausse de 50% du cours du pétrole cette année va ainsi soutenir les revenus et donc contrebalancer les perspectives globales mondiales.
« Pour les pays importateurs de pétrole, la situation est plus difficile : il y a une réduction de la croissance cette année », explique Daniel Leigh, chef du département de la recherche au FMI.
L’Afrique est aussi victime de la remontée mondiale des taux d’intérêt. Les deux tiers des Banques centrales dans le monde ont déjà remonté leurs taux cette année pour combattre l’inflation. Et qui dit « taux d’intérêts élevés » dit « surendettement », poursuit Daniel Leigh : « Avec des taux d’intérêts qui montent, la dette pourrait devenir plus difficile à soutenir dans plusieurs cas, avec un risque élevé de surendettement dans 70% des pays à faibles revenus en Afrique. »
L’autre menace pour le pouvoir d’achat des ménages africains est l’inflation. Le FMI recommande aux pays de maintenir une politique budgétaire de soutien pour éviter les chocs sociaux.