Jeudi, lors d’un déjeuner avec Nizar Baraka, ministre de l’équipement et des eaux, E. Ciotti a affirmé que « sur la question du Sahara occidental, la souveraineté du Maroc est indiscutable ». « Il est urgent de résoudre cette question stratégique ! », a-t-il ajouté.
Rachida Dati, ancienne ministre de la Justice et ex-députée européenne, a affirmé de son côté, que la France et le Maroc sont des « partenaires stratégiques et amis historiques ». « Maîtrise des flux migratoires, lutte contre le terrorisme, la lutte contre le dérèglement climatique, lutte contre la sécheresse, progrès technologiques : ces défis nous les relèverons ensemble ! C’est le sens de l’Histoire », a-t-elle ajouté dans un tweet en marge de sa participation à la réunion entre E. Ciotti et Aziz Akhannouch, président du Rassemblement national des indépendants (RNI). La position d’E. Ciotti sur la question du Sahara n’a pas manqué de donner lieu à une poussée d’urticaire en Algérie. La presse algérienne a critiqué la droite française, l’accusant d’avoir « pour mission de blanchir le Maroc et de le sortir de son isolement » et s’être « l’une des bases arrières du régime du Makhzen marocain dans les rouages de l’Etat français ».