Prévue depuis le mois dernier, cette visite avait pour but d’«examiner les efforts du gouvernement pour éradiquer la pauvreté» et évaluer l’impact de cette dernière sur les droits humaines dans le pays. Ce déplacement a été reporté à la demande du gouvernement marocain, faute d’accord sur l’itinéraire. Aucune date ultérieure n’est encore annoncée.
Le rapporteur spécial reste cependant « en contact avec les autorités marocaines », selon un communiqué. Le responsable onusien a « réaffirmé sa volonté de coopération pour trouver un arrangement acceptable par les deux parties, pour effectuer une visite à une date ultérieure », ajoute la même source. Dans ce sens, « De Schutter aimerait exprimer sa gratitude à tous ceux impliqués dans la préparation de la visite et des réunions, ainsi que les représentants des organisations de la société civile marocaine », souligne-t-on encore.
Cette visite a été initialement considérée par les instances des Nations unies comme l’occasion « d’écouter et d’en apprendre davantage ainsi que de faire des recommandations » pour la protection des plus vulnérables. Dans ce registre, les Rapporteurs spéciaux « sont des experts indépendants en matière de droits humains », indique le communiqué, ajoutant que « selon les termes de références de leurs visites de pays, les gouvernements qui invitent des rapporteurs spéciaux doivent garantir et faciliter leur liberté de s’entretenir avec les interlocuteurs de leur choix, ainsi que de décider des lieux de leurs déplacements ».