Interpellé sur le dossier saharien, le chef de la diplomatie française s’est astreint à la même rhétorique qui consiste à exprimer le soutien de Paris au plan d’autonomie et son « engagement personnel » pour entamer un « nouveau chapitre », marqué par la volonté d’« avancer ».
« Sur la question du Sahara, je me suis exprimé. La France a été le premier pays à soutenir le plan d’autonomie du Sahara, qui a été déposé notamment à discuter aux Nations Unies », a-t-il rappelé. « On continue. Et je l’ai dit publiquement. Je m’engagerai personnellement pour que ça avance », a-t-il ajouté, sans plus de précisions.
A la question de savoir si avancer sur le sujet signifiera un alignement sur l’Espagne ou les Etats-Unis, qui reconnaissent de facto la souveraineté du Maroc sur ce territoire, le ministre s’est interdit de dévoiler son jeu. « Aujourd’hui, a-t-il commencé par dire, on s’aligne sur la position française, qui est le soutien au plan d’autonomie marocain sur le Sahara ».
Arrivé à Rabat lundi dans le cadre d’un début de réchauffement des relations entre le Maroc et la France, S. Séjourné n’a pas transgressé la traditionnelle démarche de son pays qui soutient le plan d’autonomie marocain depuis 2007.