Après avoir rappelé que le dossier du Sahara occidental « est une question de décolonisation inscrite à la Commission onusienne de décolonisation », il a estimé que le plan marocain d’autonomie, proposé en 2007, est « une idée française et non marocaine. Nous le savons depuis des décennies ». Depuis la reconnaissance, le 30 juillet 2024, par le président Emmanuel Macron de la souveraineté du Maroc sur le Sahara, les relations entre Paris et Alger sont tendues. L’Algérie avait alors protesté en retirant son ambassadeur en France.
Obéissant le doigt sur le pli du pantalon aux ordre des généraux qui font système, A. Tebboune a également critiqué les options de règlement de ce conflit qui ne cadrent pas avec l’approche de son pays, les qualifiant de « choix entre le mal et le pire alors qu’il s’agit d’une question de décolonisation et d’autodétermination ».
Voilà qui confirme les véritables desseins des décideurs d’Alger qui, retranchés dans leur abri du Club des Pins, n’en finissent pas de comploter contre le Royaume érigé tantôt en souffre-douleur, tantôt en « ennemi » juré (imaginaire pour une bonne partie de l’opinion qui se morfond dans une situation des plus inconfortables), à combattre, à défaut d’abattre. Et qui invalide toutes les thèses selon lesquelles l’Algérie aurait missionné des parties régionales pour une hypothétique réconciliation avec le Maroc. Car non seulement le discours officiel reste empreint de l’irrédentisme que l’on sait, mais les faits attestent de la volonté algérienne de jouer aux pyromanes. Les dernières incursions de l’armée algérienne en territoire mauritanien, puis marocain, le confirment. Tout autant que la tentative d’assaut des populations de Tindouf de la zone tampon établie par l’armée marocainesous la garde des soldats algériens…