Des députés issus de formations d’extrême gauche, ainsi que des indépendantistes catalans et basques, se sont unis avec ceux du Parti populaire (droite classique) sous la bannière de l’« Intergroupe parlementaire Paix et liberté pour le peuple sahraoui », lancé en décembre 2024. Ils ont réitéré leur appel au chef du gouvernement pour qu’il revienne à la « position traditionnelle » de l’Espagne sur ce dossier, en renonçant à son soutien au plan marocain d’autonomie pour la région, signale un média local.
Les socialistes du PSOE ont refusé de signer la déclaration, tout comme les députés de Vox. Bien que cette formation d’extrême droite soit souvent critique envers le Maroc sur les questions d’immigration, ainsi que sur les Présides de Sebta et Melilla, elle accuse ouvertement les milices armées du Polisario d’avoir commis des actes terroristes contre des civils et militaires espagnols entre 1973 et 1986, ayant causé « 289 morts ». Un bilan qui, rappelle VOX sur son site d’actualité « n’est dépassé que par les actes du groupe terroriste basque ETA ».