L’agence de presse officielle n’a pas donné le nombre exact des diplomates européens convoqués alors que Nasser Bourita, ministre marocain des Affaires étrangères, avait révélé, mardi 8 octobre à Rabat, que « 19 pays de l’UE » ont apporté leur appui au royaume.
La même source diplomatique algérienne a souligné que les ambassadeurs convoqués « ont affirmé que les déclarations en question ne signifient nullement leur opposition aux décisions adoptées par la Cour ou leur volonté de ne pas en tenir compte à l’avenir ». Et d’ajouter que « parmi ces ambassadeurs, certains ont été surpris par le contenu de la déclaration publiée par la Commission européenne, une déclaration qui a dominé le « droit des contractants » sur les arrêts prononcés par la plus haute instance judiciaire européenne ».
Cette convocation intervient dans le sillage des déclarations du ministre algérien des Affaires étrangères. « On dit que les contrats doivent être respectés « Pacta Sunt Servanda » (les conventions doivent être respectées, ndlr), mais l’Union Européenne vient de nous affirmer que la loi des contrats prime le « Jus Cogens » (droit contraignant, ndlr), voire même sur les arrêts de la plus haute juridiction européenne », a-t-il dénoncé. « Le plus grave est que toutes ces fabulations sont justifiées par les relations stratégiques avec le Royaume du Maroc, les intérêts communs avec ce pays et les ambitions grandissantes à s’emparer des richesses du Sahara occidental », a ajouté A. Attaf.