Implantée dans le complexe industriel de Dolidol à Dar Bouazza sur une superficie de 10.000 m², Dolicen a permis la création à ce stade de plus de 100 emplois directs et 1000 emplois indirects et a nécessité un investissement de 200 millions de dirhams (MDH), dont 100 MDH signés dans le cadre de la convention d’investissement de la Banque de projets portée par le ministère de l’Industrie et du Commerce.
S’exprimant à cette occasion Ryad Mezzour, ministre de l’Industrie et du commerce, a souligné l’importance de ce projet dans le parcours du Royaume vers la durabilité et la décarbonation du secteur textile, notant que cette action témoigne de l’engagement du ministère à promouvoir l’industrie circulaire et à assurer une production durable répondant aux normes environnementales en vigueur. Et d’ajouter qu’à travers cet investissement à forte valeur ajoutée technologique et industrielle, Dolicen contribue à la structuration de la filière de recyclage des bouteilles en plastique et à la substitution des importations par la production locale. “Ce projet vient en application des Hautes Orientations Royales, visant la durabilité, la souveraineté industrielle ainsi que l’économie du carbone et de l’énergie”, a-t-il dit.
Pour sa part, Jaafar Harti, directeur général du Groupe Dolidol et CEO AFRICORP Consortium a fait état d’un objectif de 12.000 tonnes de produits finis par an, expliquant que cela passera par le recyclage de plus de 600 millions de bouteilles en PET par an. “Cela nous rend fier à plusieurs titres, d’abord sur le plan écologique et l’impact de cette activité sur le volet environnemental. Sur le plan économique et social puisque Dolicen contribue à la création d’emplois dans l’écosystème de collecte des déchets de PET ainsi qu’à la réduction des importations et la génération de devise étrangère”, a-t-il déclaré. Selon J. Harti, le groupe Dolidol ambitionne de couvrir 100% des besoins internes en lieu et place du polyester importé, ce qui représentera 25% de la production totale de Dolicen, le reste étant écoulé sur le marché national et international. AFRICORP Industry est le pôle d’AFRICORP Consortium qui regroupe l’ensemble des activités industrielles et de distribution du groupe, avec sa filiale historique Dolidol.
Fondée en 1972, Dolidol, marque de référence qui bénéficie d’une grande notoriété pour ses produits de haute qualité et son excellent service client, est désormais le Leader panafricain du secteur de la mousse polyuréthane et de la literie. Le groupe dispose de 7 unités de production dans 5 pays dont le Maroc, la Côte d’Ivoire – d’où sont desservis les pays frontaliers en Afrique de l’Ouest comme le Ghana, Burkina Faso, Mali, Guinée et Libéria – ainsi que le Nigéria suite à l’acquisition de Mouka en 2021, leader dans la fabrication de matelas en mousse de polyuréthane dans ce pays. L’expansion de Dolidol s’étend aussi vers l’Afrique de l’Est, en rentrant majoritairement dans le capital d’un grand opérateur en Ethiopie, deuxième marché le plus peuplé du continent. Dolidol a également des projets en cours en Ouganda, ce qui lui permettrait de desservir les pays frontaliers comme le Soudan, la Somalie, le Kenya, le Rwanda et la Tanzanie.
Dans le cadre de son chantier d’institutionnalisation, le groupe a ouvert son capital au fonds d’investissement DPI en octobre 2018, ce qui lui permet de poursuivre ses ambitions de développement conformément à sa vision stratégique africaine. AFRICORP Consortium s’est imposé comme un acteur de référence et occupe une place de choix dans l’économie marocaine et continentale.
Solidement implanté dans l’Industrie & Distribution depuis plus de 50 ans. AFRICORP Consortium a réussi sa politique de diversification sectorielle et géographique. Cette politique consiste en un développement continu de ses différents pôles d’activités dans le continent. Pour accompagner sa politique de diversification et son plan de développement, AFRICORP CONSORTIUM est accompagné par plusieurs institutions financières de renom comme SFI (Banque Mondiale), Proparco, la BERD, le fonds anglais DPI, le fonds sud-africain Oppenheimer, le fonds souverain singapourien Temasek, ainsi que d’autres acteurs institutionnels de référence.