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Des missiles ukrainiens ciblent la Crimée : A Belgorod, l’heure est à l’évacuation des civils

L’armée russe a indiqué avoir abattu dans la nuit quatre missiles ukrainiens survolant la Crimée. Quelques heures plus tard, la riposte russe n’a pas tardé à cibler la ville de Pokrovsk, dans l'est de l'Ukraine.
Des missiles ukrainiens ciblent la Crimée : A Belgorod, l’heure est à l’évacuation des civils

« La défense aérienne a intercepté et détruit quatre missiles ukrainiens au-dessus de la péninsule de Crimée », a déclaré samedi le ministère russe de la Défense. La veille, Moscou avait rapporté avoir déjoué une nouvelle attaque de drones ukrainiens contre la péninsule et avait fait état de 36 drones ukrainiens abattus tôt le 5 janvier. Les frappes se multiplient de part et d’autres ces derniers jours, la Russie ayant promis que les frappes contre la ville de Belgorod, frontalière de l’Ukraine, ne resteraient pas impunies. Viatcheslav Gladkov, gouverneur de la région de Belgorod a proposé vendredi aux habitants le souhaitant d’être évacués.

Plus tôt, la mairie de Belgorod avait invité ses habitants à sécuriser leurs fenêtres pour se protéger d’éventuels éclats en cas d’explosion. Face aux tirs ukrainiens sur la ville de Belgorod, ciblée ce 5 janvier pour la septième journée consécutive, le gouverneur de la région, a proposé aux habitants le souhaitant d’être évacués vers des localités plus à l’est. « Dès aujourd’hui, nous sommes prêts à vous transporter à Stary Oskol et Goubkine, où vous serez dans des conditions confortables, dans des chambres chaudes et sûres », a déclaré le gouverneur sur sa chaîne Telegram. « Vous y resterez aussi longtemps qu’il le faudra », a-t-il poursuivi, annonçant qu’il allait solliciter l’aide de ses homologues d’autres régions afin de trouver des places d’hébergement temporaire. Ce dernier a notamment rappelé que les autorités régionales avaient procédé à des évacuations par le passé. En 2023, plusieurs localités de la région de Belgorod, régulièrement ciblées par les forces de Kiev, avaient déjà fait l’objet d’évacuation. Dès les premiers mois du conflit, les régions limitrophes de la Russie, dont celle de Belgorod, se sont retrouvées sous le feu de l’artillerie, des drones et des missiles tirés par l’Ukraine.

Un peu plus tôt, la mairie de Belgorod avait appelé ses habitants à sécuriser leurs fenêtres pour se protéger d’éventuels éclats de verre en cas d’explosion à proximité. « Les sauveteurs du service d’urgence de la défense civile de Belgorod recommandent de recouvrir les fenêtres avec du ruban adhésif. C’est un bon moyen de les protéger de l’onde de choc : le verre ne se brisera pas en petits fragments. Il est préférable de coller en travers, en longeant tout le périmètre de la fenêtre », précisait ce message, publié sur Telegram. La veille, V. Gladkov avait annoncé le report la rentrée scolaire du 9 au 19 janvier dans la ville et dans quelques localités environnantes, en raison de la menace des frappes ukrainiennes. Le 30 décembre, 25 personnes ont été tuées dans le centre-ville de Belgorod dans un bombardement ukrainien, le bilan civil le plus meurtrier en Russie depuis le début de l’offensive russe en Ukraine. En réponse à cette attaque meurtrière, qualifiée « d’attentat terroriste » par Vladimir Poutine, le président russe avait annoncé l’intensification des frappes militaires en Ukraine. La défense russe a fait preuve de proactivité en ciblant, samedi, la ville de Pokrovsk, dans l’est de l’Ukraine, a annoncé le gouverneur régional. « Les Russes ont frappé la région avec des missiles S-300, tuant onze personnes et en blessant huit autres. Le coup principal a été porté à Pokrovsk et Rivné de la communauté de Myrnograd », a indiqué sur Telegram Vadim Filachkine, à la tête de la région de Donetsk. La ville de Pokrovsk, qui comptait 60 000 habitants avant la guerre, est située à une cinquantaine de kilomètres du front.

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