Les ONG ont également exhorté les autorités à « prendre des mesures urgentes pour sauver la vie de ces citoyens et les rapatrier« , soulignant qu’ils étaient venus en Somalie à la recherche de travail avant d’être manipulés par un groupe islamiste radical, pour ensuite être accusés d’appartenir à l’organisation État islamique (Daech).
Le même communiqué a souligné que l’opinion publique internationale et diverses organisations des droits de l’homme étaient invitées à intervenir « urgemment pour demander à la Somalie de respecter les droits de l’homme et d’annuler la condamnation à mort des citoyens marocains, afin que l’humanité ne reste pas à la merci d’une punition barbare telle que la peine de mort ».
C’est le tribunal militaire somalien de Bosaso, dans le nord du pays, qui a prononcé, début mars, l’exécution des six Marocains pour avoir tenté de « détruire leur vie, la vie de la communauté musulmane, la vie du peuple somalien et semer le chaos dans le pays », selon des rapports de médias internationaux, tandis que les avocats des accusés ont affirmé qu’ils avaient été « trompés ». Selon la même source, les parties concernées « se sont vu accorder un délai de 30 jours pour faire appel afin que l’exécution par fusillade prononcée contre eux ne soit pas mise en œuvre » , tandis qu’un ressortissant somalien a lui-même été condamné à dix ans de prison ferme.
