L’intérêt affiché par les FAR pour les hélicoptères « turcs » remonte à 2018, lorsque, au mois de juin, une délégation s’est déplacée en Turquie pour discuter avec les responsables de l’entreprise TAI. Mais les négociations entre les deux parties avaient buté sur un imprévu de taille. Les sanctions prises par l’administration Trump, en décembre 2020, à l’encontre d’Ankara pour l’acquisition du système de défense aérienne russe S-400, avaient bloqué toute l’opération. La Turquie était ainsi interdite par les Américains de vendre aux Philippines des hélicoptères T129 Atakdotés de moteurs américains. Ce n’est qu’en mai dernier que l’administration Biden a levé ce véto. Comme pour Rabat, Manille avait entamé des négociations pour l’acquisition des T129 Atak avec les Turcs en 2018.
Le Maroc a déjà acheté de la Turquie 13 drones armés BayraktarTB2, pour un montant de 626 MDH. Les Forces armées royales (FAR) envisagent également de commander des véhicules blindés Ejder Yalçın, fabriqués par la compagnie Nurol Makina.
