Lors de cette rencontre inaugurale, H. El Malki a rappelé, lors d’une allocution d’ouverture prononcée en présence des nouveaux membres du Conseil ainsi que Chakib Benmoussa, ministre de l’Education, le discours royal qui porte une attention particulière à la réforme du système éducatif et qui appelle à ce que « nous investissions, sérieusement, nos efforts dans la promotion du système éducatif et le placer au premier rang des priorités nationales, non seulement en ce qui garantit le droit d’accès équitable basé sur l’égalité pour tous les citoyens mais comme sa Majesté l’a affirmé, cette réforme devrait permettre aux citoyens d’accéder à un enseignement équitable, efficace et qui convient à la vie qui les attend ».
Comme il a insisté sur le rôle du Conseil qui doit participer à la réussite de la transformation fondamentale du secteur de l’éducation jugé « essentiel pour l’avenir des jeunes », et coordonner avec le secteur public et les autres institutions éducatives en mettant en exergue la nécessité de faire le suivi des chantiers de réforme de l’éducation, de la formation et de la recherche scientifique et en mobilisant les expertises importantes des membres et des experts de grandes expériences.
H. El Malki a précisé, en outre, que les objectifs recherchés par la réforme et se définissent en « la promotion de la qualité de l’éducation à tous les niveaux et de réaliser l’accès équitable et l’égalité pour tous, la maîtrise les langues étrangères, l’encouragement de la recherche scientifique afin de mettre à niveau le capital humain et faciliter l’intégration des générations à venir et le développement du pays ». Sur un ton interpellatif, il a ajouté que « chacun d’entre nous, hommes et femmes, devrait être conscient en ce moment de l’importance des défis et des attentes de sa Majesté le Roi de notre Conseil pour la promotion de l’école marocaine et pour promouvoir notre système éducatif. Nous devrions également être conscients de l’importance de cette tâche avec tout ce qu’elle requiert. Il faut mettre le doigt sur les acquis et les faiblesses et identifier les défis à relever pour améliorer la qualité de l’éducation et de la formation de demain ».
Dès lors rappelle H. El Malki, le Conseil a besoin de déployer des efforts pour instaurer un débat démocratique ouvert et intégrer l’approche participative afin de renforcer l’engagement dans la réforme et stimuler la mobilisation autour des facteurs de sa réussite. Soulignant, à ce propos, la nécessité de « nous débarrasser des égoïsmes sectoriels, des fermetures politiques, de l’auto-isolement et il faut vraiment mettre en avant les valeurs du dialogue, du consensus et de la rationalité ainsi que le sens qu’il faut avoir pour accorder la priorité à nos dialogues et discussions sachant que nous assumons en ce moment des responsabilités historiques et éthiques ».
Le président du Conseil a fait savoir que le travail de cette instance vise à assurer des fonctions et des obligations, techniques essentiellement, et a signalé que « nous ne sommes pas ici en situation de concurrence politique, idéologique ou social, nous sommes plutôt ici ensemble pour dialoguer, pour nous compléter mutuellement, pour nous écouter et pour cristalliser des idées, des propositions et des recommandations dans un esprit collectif et avec un sens de patriotisme et de créativité ».
Enfin, a-t-il laissé entendre, il ne doute pas que le nouveau conseil sera en mesure d’atteindre tous ces objectifs et directives, en particulier grâce à sa composition comprenant plusieurs experts d’élite et d’acteurs dans le domaine de l’éducation en particulier, et de la société en général, ce qui en fait un espace idéal pour la discussion qui peut soulever une réflexion scientifique et stratégique sur des questions qui entrent dans le cadre de ses tâches.
