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Stress hydrique : A. AKhannouch reconnait des retards dans la politique de l’eau

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Le chef du gouvernement s’est déclaré lundi, à Rabat, favorable à une nouvelle vision destinée à rattraper le retard accusé dans le secteur de l’eau.
A. AKhannouch reconnait des retards dans la politique de l’eau

« Face à l’accélération des changements et des défis, le Royaume est appelé aujourd’hui, plus que jamais, à s’impliquer de manière sérieuse et responsable et à poursuivre l’action participative », a entonné Aziz Akhannouch dans l’enceinte du parlement, lors de la séance plénière mensuelle des questions de politique générale consacrée à la « politique hydraulique du Maroc ».

Le patron de l’Exécutif qui a géré dans une autre vie le dossier de l’eau a estimé que cette démarche est de nature à accélérer la réalisation des différents axes fondamentaux de cette stratégie, qu’il s’agisse des stations de dessalement d’eau de mer, dont le nombre actuel ne dépasse les 9 sur les 20 fixés comme objectif à l’horizon 2030, ou de la construction de barrages, dont le nombre n’a pas dépassé -depuis 2009 à ce jour- 14 grands barrages sur les 57 programmés à l’horizon 2030, outre les opérations de connexion entre les bassins qui connaissent, à leur tour, des retards notables.

A. Akhannouch a évoqué aussi le lancement des plus importantes stations de dessalement d’eau de mer, notamment celle d’Agadir, ainsi que les hautes orientations royales pour la gestion rationnelle des eaux d’irrigation, un enjeu que le Royaume a réussi à relever.

 Il a fait observer, dans ce contexte, que le gouvernement a interagi efficacement avec les hautes orientations royales, promettant que le gouvernement œuvrera à gérer la raréfaction des ressources hydriques, en veillant à la mobilisation de ses ressources et à l’amélioration de la gouvernance de leur système, à travers la restructuration de la politique de l’eau et en assurant une bonne coordination entre les différentes parties prenantes. Et de rappeler que le gouvernement a décidé de consacrer un montant estimé à 10,6 milliards de dirhams au titre du budget 2023 (soit une augmentation de 5 milliards de dirhams par rapport à l’an dernier) à la mise en œuvre d’un ensemble de projets structurants dans le secteur de l’eau.

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