Chakib Benmoussa, ministre de l’Education nationale, a aiguisé l’appétit des observateurs. Dans une déclaration à la presse à l’issue d’une réunion entre la Commission ministérielle chargée du traitement des problématiques liées au statut des fonctionnaires de l’Éducation nationale et les représentants des cinq centrales syndicales les plus représentatives, il a indiqué qu’ « au terme de leurs réunions tenues depuis vendredi dernier, les deux parties sont parvenues à un accord concernant un certain nombre d’amendements liés aux aspects pédagogique et financier des fonctionnaires du secteur de l’Education ». Les résultats de ces réunions seront inclus dans un accord qui sera signé mardi, a-t-il fait savoir.
Les représentants des cinq syndicats de l’enseignement les plus représentatifs ont laissé entendre que la réunion était l’occasion de « trancher sur tous les amendements liés au statut » en examinant « exhaustivement l’ensemble de ses articles », exprimant leur optimisme quant aux résultats de la réunion et au « développement positif » auquel ont abouti les discussions.
A rappeler que la commission ministérielle en charge de gérer ce dossier conflictuel qui a paralysé l’école publique comprend, outre C. Benmoussa, es qualité de représentant de la tutelle, Younes Sekkouri, ministre de l’Inclusion économique, de la petite entreprise, de l’emploi et des compétences, et Fouzi Lekjaa, ministre délégué chargé du Budget.
Le 10 décembre dernier, le chef du gouvernement avait présidé, à Rabat, une réunion au cours de laquelle gouvernement et centrales syndicales « les plus représentatives » ont signé un accord portant sur l’amélioration des salaires des enseignants. Mais l’affaire ne concerne pas uniquement le volet matériel pour lequel l’Exécutif a mobilisé une enveloppe conséquente de 10 milliards de dirhams.