Lors d’une réunion de l’AMPDP, les participants ont souligné l’urgence de démanteler les réseaux impliqués dans la corruption, mettant en lumière les dangers que cela représente aux niveaux politique, économique et sécuritaire. Ils ont également mentionné le recul du Maroc dans le classement mondial de perception de la corruption établi par Transparency International, le pays occupant désormais la 97e place.
Ainsi, l’AMPDP a exprimé des préoccupations quant à la persistance de la corruption et du pillage des deniers publics, tout en rappelant l’importance pour le gouvernement de remplir ses obligations constitutionnelles et légales en matière de lutte contre ce fléau. Ils ont mis en garde contre les conséquences néfastes sur l’État et la société si des mesures fermes ne sont pas prises pour endiguer ce phénomène.
Selon l’ONG, le démantèlement de certains réseaux de corruption est une étape positive mais insuffisante, compte tenu de l’ampleur du problème dans les institutions publiques et la société en général. Ils ont appelé les autorités à agir sans discrimination contre les corrupteurs et les voleurs de fonds publics, tout en insistant sur la nécessité d’une stratégie globale et durable pour prévenir la corruption et renforcer l’État de droit.
En conclusion, l’AMPDP a souligné que la lutte contre la corruption exige une véritable volonté politique, des réformes législatives et institutionnelles conformes aux normes internationales, ainsi qu’une fermeté dans l’application de la loi pour garantir la justice et restaurer la confiance du public dans les institutions.