Cette évolution résulte de la hausse du TUC des industries « chimiques et parachimiques » à 75% et de celui des industries « mécaniques et métallurgiques » à 81%, et de la stabilisation du TUC des industries « textiles et cuir » à 81% et de celui des industries « électriques et électroniques » à 76%, ayant compensé la baisse du TUC des industries « agro-alimentaires » à 71%. Les ventes auraient, quant à eux, enregistré une amélioration recouvrant une augmentation sur le marché local et un recul des expéditions à l’étranger.
Par branche, elles auraient connu des accroissements toutes les branches à l’exception de l’« agro-alimentaire » et la « chimie et parachimique » où elles se seraient repliées. S’agissant des commandes, elles auraient connu une progression dans toutes les branches sauf dans l’« agro-alimentaire » et la « mécanique et métallurgie » où elles auraient reculé.
Pour leur part, les carnets de commandes se seraient situés à un niveau inférieur à la normale dans l’ensemble des branches à l’exception de l’« électrique et électronique » où elles se seraient établis à un niveau supérieur à la normale et l’ « agro-alimentaire » à un niveau normal. Pour les trois prochains mois, les industriels anticipent une amélioration de la production et des ventes dans toutes les branches. Cependant, près d’une entreprise sur quatre déclare des incertitudes quant à l’évolution future de ces indicateurs.
De son côté, l’accès au financement bancaire a été qualifié de “normal” par 80% des industriels marocains et de “difficile” par 19% au cours du troisième trimestre 2023. Par secteurs, ces parts sont respectivement de 65% et de 35% dans la “chimie et parachimie”, de 91% et 8% et dans “l’agro-alimentaire”, de 85% et de 13% dans la “mécanique et métallurgie” et de 83% et de 17% dans le “textile et cuir”. En revanche, la totalité des entreprises de “l’électrique et électronique” jugent normal l’accès au financement bancaire, fait savoir la même source. Le coût du crédit aurait été, au T3-2023, en hausse selon 27% des entreprises et en stagnation selon 68% d’entre elles. Par branche, la part indiquant l’accroissement du coût de crédit se situe à 48% dans la “chimie et parachimie”, à 45% dans l’”électrique et l’électronique” et à 10% dans la “mécanique et métallurgie” et 8% dans le “textile et cuir”. Par ailleurs, si 71% des industriels de l’”agro-alimentaire” indiquent une stagnation du coût de crédit, ils sont 18% à déclarer une baisse et 10% une hausse. S’agissant des dépenses d’investissement, ils auraient stagné, d’un trimestre à l’autre, selon 59% des industriels et augmenté selon 27% d’entre eux. Ces parts atteignent respectivement 66% et 26% dans “l’agro-alimentaire”, 66% et 18% dans la “chimie et parachimie” et 35% et 52% dans la “mécanique et métallurgie”. En revanche, 67% des entreprises de “l’électrique et l’électronique” indiquent une stagnation des dépenses d’investissement et 18% une baisse, contre respectivement 63% et 26% dans le “textile et cuir”.
Pour le prochain trimestre, 67% des industriels anticipent une stagnation des dépenses d’investissement et 28% une hausse.
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Conjoncture industrielle : Stabilisation de l’activité à fin septembre 2023
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