Ces proportions sont respectivement de 81% et de 16% dans “l’agro-alimentaire”, de 76% et de 16% dans le “textile et cuir”, de 75% et de 25% dans “l’électrique et électronique” et de 63% et de 26% dans la “chimie et parachimie”, précise BAM dans un bulletin sur les résultats trimestriels de son enquête de conjoncture. Dans la “mécanique et métallurgie”, le climat des affaires aurait été qualifié de “normal” par 55% des industriels, de “favorable” par 27% et de “défavorable” par 18%, ajoute la même source. Pour
ce qui est des conditions d’approvisionnement au T3-2024, elles auraient été “normales” selon 91% des industriels et “difficiles” pour 8% d’entre eux, fait savoir BAM, notant que cette dernière proportion atteint 12% dans “l’agroalimentaire” et dans le “textile et cuir” et 7% dans “l’électrique et électronique”. Les entreprises de la “chimie et parachimie” et de la “mécanique et métallurgie” estiment, quant à elles, que leur approvisionnement en matières premières est “normal”.
Concernant les effectifs employés, ils auraient enregistré une stagnation selon 80% des patrons et une hausse d’après 16% d’entre eux. Ces parts se situent respectivement à 91% et à 7% dans la “mécanique et métallurgie”, à 84% et à 16% dans la “chimie et parachimie”, à 77% et à 23% dans “l’agroalimentaire” et à 45% et à 40% dans le “textile et cuir”. En outre, ladite enquête fait ressortir que 67% des entreprises de “l’électrique et électronique” déclarent une stagnation et 33% une baisse. Pour les trois prochains mois, 82% des industriels prévoient une stagnation des effectifs et 14% une hausse.
S’agissant des coûts unitaires de production au 3ème trimestre de 2024, ils auraient stagné pour 56% des industriels et augmenté selon 43%. Cette dernière proportion se situe à 70% dans la “chimie et parachimie”, à 37% dans “l’agro-alimentaire”, à 33% dans “l’électrique et l’électronique”, à 28% dans le “textile et cuir” et à 12% dans la “mécanique et métallurgie”. L’accès au financement bancaire aurait été jugé “normal” par 79% des entreprises au troisième trimestre 2024. Par branche, 83% des dirigeants de la ‘mécanique et métallurgie’ estiment que l’accès est ‘normal’ tandis que 15% le trouvent ‘difficile’. Dans la ‘chimie et parachimie’, ces proportions sont respectivement de 86% et 14%. Dans ‘l’agro- alimentaire’, 67% des industriels le qualifie de ‘normal’ et 26% de ‘facile’, précise BAM. En revanche, les industriels qualifient l’accès au financement bancaire de “normal” dans “l’électrique et électronique” et dans le “textile et cuir”, relève la même source.
Pour ce qui est du coût du crédit, il aurait été en stagnation au T3-2024, selon 83% des entreprises et en hausse d’après 12%. Cette dernière proportion ressort à 35% dans le “textile et cuir” et à 22% dans “chimie et parachimie”. Les entreprises de “l’électrique et l’électronique”, de la “mécanique et métallurgie” et de “l’agro-alimentaire” indiquent, quant à elles, une stagnation du coût de crédit. BAM fait aussi savoir que la situation de la trésorerie aurait été qualifiée de “normale” par 85% des entreprises et de “difficile” par 14% d’entre elles. Cette dernière part atteint 36% dans le “textile et cuir”, 21% dans la “chimie et parachimie”, 9% dans “l’agroalimentaire” et 8% dans la “mécanique et métallurgie”.
Concernant les dépenses d’investissement, elles auraient augmenté, d’un trimestre à l’autre, selon les industriels, dans toutes les branches à l’exception de la “mécanique et métallurgie” et du “textile et cuir” où elles auraient plutôt stagné. Ces dépenses auraient été financées à hauteur de 69% par des fonds propres et 31% par crédit. Pour les trois prochains mois, les industriels anticipent une hausse des dépenses d’investissement. Par branche, ils s’attendent à une hausse dans “l’agroalimentaire” et dans le “textile et cuir”, à une stagnation dans la “mécanique et métallurgie” et dans “l’électrique et l’électronique” et à une baisse dans la “chimie et parachimie”.