L’UNIM dénonce le manque de dialogue avec les autorités pour résoudre les divers problèmes auxquels la profession est confrontée, notamment la question cruciale de l’instauration d’un nouveau statut pour les ingénieurs interministériels. Cette situation, selon le communiqué du syndicat, pourrait entraîner « une crise sans précédent pour le secteur de l’ingénierie nationale ». Parmi les demandes majeures des ingénieurs, figurent des réformes substantielles concernant le système de retraite. L’UNIM s’oppose vigoureusement aux réformes proposées jugées préjudiciables aux travailleurs, réduisant ainsi leurs acquis. Les ingénieurs exigent également que le gouvernement prenne des mesures concrètes pour régler les dettes de l’État envers le système des pensions civiles, ainsi que pour assurer une meilleure rentabilité financière des dépôts, sur le modèle du régime collectif d’allocations des retraites.
En outre, les ingénieurs réclament le respect du principe de contribution, où le salarié prendrait en charge un tiers des cotisations et l’employeur les deux tiers, conformément à d’autres régimes de retraite.
Par ailleurs, l’UNIM rejette fermement toute tentative de restreindre le droit de grève, considérant de telles propositions comme une atteinte aux droits fondamentaux des travailleurs.