Santé

L’Exécutif donne l’impression de ne pas tenir en haute estime l’institution parlementaire. La preuve, en l’espace de quelques jours, le chef du gouvernement au même titre que l’un de ses « protégés », ont jugé bon de se murer dans le silence au lieu de répondre aux interpellations des parlementaires. Une pratique qui s’éloigne des pratiques démocratiques que le pays est en droit de mettre en valeur.

Une fois de plus, le conseil de gouvernement, réuni jeudi 26 mai, a décidé la prolongation de l’état d’urgence sanitaire jusqu’au 30 juin 2022 à 18h. Pourtant, la situation sanitaire liée à la pandémie qui a ébranlé le monde n’est plus inquiétante.

Les résultats des tests effectués sur les trois cas suspects de Monkeypox se sont révélés négatifs. C’est ce qu’a affirmé le ministre marocain de la Santé qui assure ainsi que le Royaume est exempt de ce virus.

Des sources médiatiques assurent, sur la foi de déclarations « anonymes » relevant du ministère de la Santé que le Maroc n’a enregistré aucun cas de Monkeypox à ce jour. L’heure est à la vigilance au niveau des frontières. Le département de tutelle doit sortir de son silence pour rassurer…

La situation épidémiologique actuelle se caractérise par une transmission «faible à très faible» du virus dans les différentes régions du royaume, a indiqué, mardi à Rabat, le coordonnateur du Centre national des opérations d’urgence de santé publique au ministère de la Santé et de la protection sociale, Mouad Mrabet.

Maroc a ratifié récemment la Convention du Conseil de l’Europe sur la contrefaçon des produits médicaux et les infractions similaires menaçant la santé publique (MEDICRIME), devenant ainsi le 7e État non-membre du Conseil de l’Europe à avoir ratifié la Convention.