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Monkeypox au Maroc : K. Aït Taleb fait la sourde oreille aux parlementaires

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L’Exécutif donne l’impression de ne pas tenir en haute estime l’institution parlementaire. La preuve, en l’espace de quelques jours, le chef du gouvernement au même titre que l’un de ses « protégés », ont jugé bon de se murer dans le silence au lieu de répondre aux interpellations des parlementaires. Une pratique qui s’éloigne des pratiques démocratiques que le pays est en droit de mettre en valeur.

Dans ce « bras de fer » entre l’Exécutif et le pouvoir législatif, Khalid Aït Taleb, ministre de la Santé et de la protection sociale, s’est illustré en refusant d’apporter des réponses aux questions des députés, du PPS, du Mouvement populaire et du RNI, sur la maladie de la variole du singe au Maroc et les mesures prises par le gouvernement en vue d’y faire face.

L’annonce faite au début de la séance hebdomadaire des questions orales à la Chambre des représentants, a suscité l’ire de représentants de l’opposition, notamment de l’USFP et du PJD.  Ceux-ci ont dénoncé le refus de l’exécutif de programmer des demandes de paroles sur des sujets qui, selon eux, intéressent les Marocains.

Le ministre de la Santé a déjà appelé, dans une circulaire, «à la mise en œuvre d’un plan de surveillance et de riposte à d’éventuels cas importés de cette maladie».

A rappeler que l’article 152 du règlement intérieur de la Chambre des représentants autorise les élus à solliciter la prise de parole au terme des sessions des questions orales mais accorde au gouvernement le droit de programmer ou d’ignorer les requêtes.

Il y a deux semaines, le gouvernement n’a pas accédé à la demande  des députés du PJD pour prendre la parole, au terme de la session hebdomadaire des questions orales à la Chambre des représentants pour aborder «les crimes et les agressions sionistes contre les lieux saints, les citoyens et les journalistes».

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