Gestion de la pandémie

Malgré la vaccination de 67,3% de la population marocaine à la D1, 63 % à la D2 et 12,1 % à la D3, de nombreux Marocains ne sont toujours pas vaccinés contre la Covid-19, malgré l’imposition du pass vaccinal pour accéder à plusieurs espaces et établissements publics et privés. L’immunité collective, encore lointaine, a poussé l’Exécutif à serrer plus la vis.

Le chef du gouvernement a tenu mercredi, à Rabat, une réunion avec les secrétaires généraux et directeurs des ressources humaines des différents départements ministériels et établissements publics axée notamment sur l’évolution de la situation épidémiologique dans le Royaume et les principales mesures adoptées au sein des administrations et établissements publics en vue de préserver les acquis dans la lutte contre la pandémie.

L’actualité est dominée en ce début de semaine par l’évolution de la pandémie dans le pays. Le chef du gouvernement a réuni autour de lui les leaders de plusieurs partis politiques pour les affranchir des décisions prises par l’Exécutif, en tête desquelles se trouve la réouverture de l’espace aérien. Alors que le ministère de l’Education nationale communique, lui, sur le nombre d’écoles fermées à cause de la propagation du virus.

La semaine qui s’écoule confirme la baisse des contaminations liées à la Covid+. Mais elle consacre aussi un bilan mortifère des plus lourds à raison d’une trentaine de décès par jour. La 3è vague est-elle pour autant derrière nous ? La question mérite d’être soulevée alors qu’un autre variant d’Omicron, déjà signalé en Europe, s’avère aussi contagieux que difficilement traçable…

En l’espace de 48 heures, plus de 60 personnes ont trouvé la mort à cause de la pandémie. En face, le nombre de cas jugés critiques n’en finit pas de remplir les services de soins. Autant dire que la 3è vague qui déferle sur le pays est des plus inquiétantes. En face, l’OMS appelle à lever les restrictions sur les voyages. Alors que l’ONU prévient de l’émergence d’autres variants plus mortels.