Gazoduc

Le roi Mohammed VI a eu mardi un entretien téléphonique avec Ahmed Adekunle Tinubu, président du Nigéria. L’échange entre les deux chefs d’Etat a porté sur « la dynamique positive des relations bilatérales au cours des dernières années » et aussi « sur le projet de Gazoduc Africain-Atlantique Nigéria-Maroc », indique un communiqué du cabinet royal.

A l’heure où le potentiel gazier est mis en exergue au Maroc, rien n’empêche le Royaume de voir loin en veillant sur la réalisation, à terme, du gazoduc Nigéria-Maroc. Un projet en trois étapes à dimension régionale en Afrique.

Cinq Mémorandums d’entente (MoUs) tripartites ont été signés, lundi à Rabat, dans le cadre du projet de Gazoduc Nigeria-Maroc. Ces MoUs ont été signés respectivement et successivement entre le Maroc et le Nigeria, d’une part, et par la Gambie, la Guinée Bissau, la Guinée, la Sierra Leone et le Ghana, d’autre part.

Au lendemain du discours royal servi à l’occasion du 47ème anniversaire de la Marche Verte, le comité technique du projet de gazoduc Nigeria-Maroc, comprenant des représentants des sociétés pétrolières du Sénégal, de la Mauritanie et du Nigeria, de la CEDEAO et du Maroc, s’est réuni, du 7 au 11 novembre à Rabat, afin d’échanger sur l’avancement de ce projet stratégique.

Muhammadu Buhari, président nigérian, plaide en faveur du projet du gazoduc Maroc-Nigéria. «Le Royaume-Uni et les pays de l’Union européenne devraient investir dans notre pipeline prévu sur 4 000 km pour acheminer le gaz nigérian – les plus grandes réserves d’Afrique – via le Maroc, puis vers l’Europe» a-t-il assuré dans une interview accordée à l’agence Bloomberg.