Développement durable

La première édition du « Water Hackathon Show » dédiée à mettre l’innovation au service de l’eau, sera organisée du 12 au 14 octobre courant, au Musée Mohammed VI pour la civilisation de l’eau à Marrakech, à l’initiative du Centre Régional d’Investissement Marrakech-Safi (CRI-MS), Emerging Business Factory (EBF) et Near East Foundation.

Les autorités de la province d’Al Haouz ont annoncé l’adoption d’une série de mesures urgentes, pour préserver les ressources hydriques et rationaliser leur utilisation, au vu de la rareté des précipitations, du faible taux de remplissage des barrages et la baisse de leur retenue.

A l’heure où l’Intérieur mobilise l’administration territoriale et que des régies communiquent sur les perturbations à prévoir au niveau de l’alimentation des foyers en eau potable, El Jadida donne le ton, voilà que le Conseil économique, social et environnemental se joint à la mobilisation en tirant la sonnette d’alarme. La note succincte, mais expressive, retrace ci-après un état des lieux des plus alarmants.

Pour sa 65e édition, l’IAAS Maroc, placé sous la tutelle du ministère de l’Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts organise du 24 juillet au 7 août, le Congrès Mondial des étudiants en agriculture à l’Institut agronomique et vétérinaire Hassan II sur la thématique de «la pénurie de l’eau et ses effets sur la sécurité alimentaire».

La Chambre des représentants devait donner, lundi, son feu vert à la mission parlementaire temporaire devant enquêter sur «l’état de l’embouchure d’Oum Errabiâ», avec notamment la désignation des membres qui la composent et de son rapporteur. Cette mission coïncide avec la dénonciation par les habitants d’Azemmour du niveau de pollution de l’embouchure de la rivière depuis qu’Oum Errabiâ ne se jette plus dans l’Atlantique.

Nizar Baraka, ministre de l’Equipement et de l’Eau, a souligné que la situation de l’eau au Maroc est « préoccupante », et a annoncé que le gouvernement élabore actuellement un plan pour trouver une solution au déficit hydrique. Le responsable qui n’a pas pipé mot des impératifs du développement durable a plutôt choisi la voie de la surenchère en dénonçant le vol de l’eau. Assurément, à plus ou moins long terme, il ne restera plus grand-chose à voler dans le Royaume. Ce qui ne manquera d’inciter les politiques à davantage pomper l’air…

La Commission des infrastructures, de l’énergie, des mines et de l’environnement de la Chambre des représentants a adopté, mardi à l’unanimité, le projet de loi n° 40.19 modifiant et complétant la loi n° 13.09 relative aux énergies renouvelables et la loi n° 48.15 portant sur la régulation du secteur de l’électricité et la création de l’Autorité nationale de régulation de l’électricité (ANRE).