Pour la Coordination des forces de défense de l’embouchure d’Oum Errabiâ, tout s’est dégradé lorsque le site s’est transformé en «un étang pollué» vers lequel affluent les eaux usées. Pareille situation a «aggravé le problème, ce qui a causé la mort de poissons et l’émission d’odeurs désagréables en raison du non-renouvellement de l’eau du fleuve».
Les élus du Parti du progrès et du socialisme (PPS) avaient appelé, fin mars dernier, à la constitution de cette mission, dans une demande adressée au président de la commission des infrastructures, de l’énergie, des mines et de l’environnement, à la Chambre des représentants. Le parti y avait évoqué «l’asphyxie» que connaît l’embouchure du fleuve et ses répercussions écologiques, notamment en ce qui concerne l’évacuation des eaux usées à ce niveau du fleuve, en plus des déséquilibres qui menacent le système écologique, causant la mort de divers poissons.