Migration clandestine

L’ONG espagnole Irídia, l’Association marocaine des droits humains (AMDH) et de Border Forensics ont pointé dans une nouvelle enquête la responsabilité de l’Espagne et du Maroc dans le drame survenu à frontière terrestre de Melilla, le 24 juin 2022. Dans leur tentative d’entrée vers l’enclave, plus de 23 migrants avaient péri ce jour-là. Publié deux ans plus tard, ce rapport estime que des dizaines de décès ont résulté d’une politique sécuritaire frontalière agressive.

Deux Garde-Côtes de la Marine Royale, en mission de patrouille maritime, ont été dépêchés, dimanche, pour porter assistance à trois embarcations en difficulté entre Laâyoune et Tarfaya ayant à leur bord des candidats à la migration irrégulière qui comptaient se rendre aux Iles Canaries.

Un patrouilleur de haute mer de la Marine Royale a porté assistance, mercredi lors de deux opérations distinctes, à une cinquantaine de kilomètres au nord-est de la ville de Laâyoune, à deux pirogues en difficulté avec à leurs bords 131 Subsahariens candidats à la migration irrégulière, dont 27 femmes et 8 mineurs, qui comptaient rejoindre les Iles Canaries.

Un jeune ressortissant marocain est décédé samedi dernier, lors de sa tentative de traversée à la nage jusqu’à Ceuta. Il faisait partie de 35 migrants, dont huit mineurs, qui ont tenté également le périple durant de mauvaises conditions météorologiques, selon EFE. De quoi donner plus de crédit à la mise en garde émise par l’ONDH.