Italie

Onze jours après le naufrage dramatique d’une embarcation en provenance de Turquie, surchargée de migrants originaires pour la plupart d’Afghanistan, d’Iran et du Pakistan, le gouvernement italien a réuni son Conseil des ministres, jeudi dans l’après-midi, à Cutro, station balnéaire proche du lieu du naufrage qui a causé la mort d’au moins 72 personnes, dont de nombreux enfants.

Au moins 60 migrants, dont un nouveau-né de quelques mois, sont morts après le naufrage, à l’aube de dimanche, de leur embarcation non loin de la ville italienne de Crotone, en Calabre (Sud), selon un nouveau bilan de Vincenzo Voce, maire de Crotone. Le nombre de disparus n’est toujours pas établi. Les recherches se poursuivent avec de grandes difficultés à cause de la météo, un fort vent de sirocco et des vagues très hautes. Sur les 70 naufragés en vie, 21 sont hospitalisés.

Giorgia Meloni, cheffe du gouvernement italien, était accompagnée, lors de sa visite officielle de deux jours à Alger, entre autres, de Claudio Descalzi, PDG de l’ENI. Sa rencontre avec le président Abdelmadjid Tebboune vise à renforcer les liens avec l’Algérie pour que l’Italie, qui dépend à 95 % des importations pour ses besoins en gaz, s’affranchisse de l’hydrocarbure russe. De fait, l’Algérie est devenue son premier fournisseur en gaz.

Rishi Sunak, Premier ministre britannique, s’est expliqué sur le partenariat noué entre Londres, Rome et Tokyo pour la construction d’un aéronef de combat. Il s’agit pour les trois pays d’assurer leur sécurité face aux « nouvelles menaces » dans un contexte géopolitique tendu. Ce partenariat militaire devrait aboutir à la construction d’un chasseur moderne d’ici 2035.