Espagne

José Albares, ministre espagnol des Affaires étrangères, s’est dit, à nouveau, confiant en l’imminence d’une reprise des relations avec le Maroc. En parallèle, Luis Planas, ministre espagnol de l’Agriculture, de la pêche de l’alimentation a repris les arguments du chef de la diplomatie avancés auparavant en assurant, devant le Sénat, que les intérêts des pêcheurs espagnols seront défendus par Madrid auprès de l’Union Européenne.

José Manuel Albares, ministre des Affaires étrangères espagnol, est attendu à Alger, jeudi 30 septembre. C’est la garantie de l’approvisionnement du marché ibérique en gaz algérien qui motive, en premier, ce déplacement. Alger avait décidé, fin août dernier, d’abandonner le gazoduc Maghreb-Europe (GME) qui transite par le Maroc au profit de Medgas qui dessert directement l’Espagne.

L’ancien président catalan et eurodéputé a été arrêté par les autorités italiennes, selon son avocat. Il est sous le coup d’un mandat d’arrêt de la justice espagnole pour l’organisation d’un référendum illégal sur l’indépendance de la Catalogne.

C’est depuis la tribune de la 76e session de l’Assemblée générale de l’ONU que le chef du gouvernement espagnol a tenu à rassurer la partie marocaine sur sa volonté de normaliser les relations. Pedro Sanchez qui a défendu la position de Madrid d’accueillir Brahim Ghali, séparatiste en chef du Polisario, pour des raisons médicales, s’est même félicité de ce qu’il a appelé
« grande opportunité » qui s’offre aux deux royaumes pour rétablir « de bonnes relations ».