Espagne

Le gouvernement espagnol n’est pas disposé à céder au Maroc le contrôle de l’espace aérien du Sahara, que les deux pays supervisent conjointement. C’est ce que rapportent des médias ibériques sur la foi de la position exprimée par José Manuel Albares, ministère des Affaires étrangères, en réponse à une question écrite du groupe des députés du Parti populaire.

Une convention de coopération portant sur la mise en œuvre du projet “Appui à la consolidation des Centres techniques industriels (CTI) comme plateformes au service des entreprises industrielles pour accroître leur productivité, leur qualité, leur innovation et leur intégration au sein des filières” a été signée, jeudi à Rabat, entre le ministère de l’Industrie et du Commerce, l’ambassade d’Espagne au Maroc, l’Agence espagnole de coopération internationale pour le développement (AECID) au Maroc et l’Agence Maroc PME.

Le ministère de l’Intérieur espagnol a révélé qu’une lettre piégée destinée au Premier ministre Pedro Sanchez avait été interceptée la semaine dernière. Mercredi, un autre pli a fait un blessé léger à l’ambassade d’Ukraine. Trois lettres similaires ont été interceptées ces derniers jours.

Les observateurs se souviennent des déclarations faites depuis Rabat par le chef de l’Exécutif autour du sort des Présides spoliés. Au point que des analystes y ont cru voir un « deal » conclu secrètement entre les parties marocaine et espagnole pour récompenser Madrid quant à son repositionnement dans le dossier saharien. Tout cela est faux. Le Maroc continue à juger sous occupation étrangère les villes de Sebta et Melilla.

José Bono, ancien ministre espagnol de la Défense et ex-responsable des services de renseignements, a salué la position de son pays sur la question du Sahara marocain, mettant l’accent sur l’importance fondamentale de préserver et promouvoir les relations entre Rabat et Madrid.