BRICS

Alors que l’Algérie se presse au portillon des BRICS, c’est l’Afrique du Sud qui a choisi de répercuter les ambitions algériennes pour la région maghrébine, en faisant valoir le dossier du Sahara marocain. Pretoria démontre sans ambages son alignement sur les objectifs d’Alger. Rabat devrait tirer les conclusions qui s’imposent. Et réagir, et pourquoi pas, en se portant candidat à cet ensemble.

Les BRICS seraient en train de prendre l’ascendant sur l’Occident dans la bataille à distance, estime Valdir da Silva Bezerra, chercheur au Groupe d’études sur les BRICS de l’Université de São Paulo. En effet, selon le FMI, la contribution des pays des BRICS au PIB mondial devrait être largement supérieure à celle du G7 en 2030.

Le Président brésilien Lula est en Chine depuis mardi pour une visite officielle jusqu’au 14 avril. Le voyage était prévu pour fin mars, mais le président brésilien avait dû reporter son déplacement à cause d’une pneumonie.

En Visite à Alger, Valentina Matviyenko, présidente du Conseil fédéral de l’Assemblée fédérale de Russie, a affirmé le « soutien de Moscou à la volonté de l’Algérie de rejoindre le groupe BRICS ». Un accord de coopération stratégique entre Alger et Moscou est dans le pipe, au même titre que la dotation d’Alger d’une centrale nucléaire.