BRICS

La présidence russe a salué la volonté d’Ankara de rejoindre les BRICS. L’adhésion de ce membre de l’OTAN sera abordée lors du prochain sommet du groupe, qui doit avoir lieu à Kazan en octobre prochain, a annoncé Dmitri Peskov, porte-parole du Kremlin.

Une trentaine d’États ont demandé un rapprochement avec les BRICS « sous une forme ou une autre », a déclaré vendredi 31 mai Sergueï Lavrov, ministre russe des Affaires étrangères. Selon le chef de la diplomatie russe, les portes de l’organisation sont ouvertes à tous ceux qui, contrairement aux Occidentaux, respectent « l’égalité souveraine des États ».

L’émergence de nouveaux grands acteurs internationaux met en péril la puissance occidentale et surtout celle de l’Europe, a estimé Emmanuel Macron. Une situation qui concerne notamment l’expansion des BRICS, lesquels font preuve d’une volonté de créer « un ordre alternatif » et des sentiments d’anticolonialisme « réinventé ou fantasmé », selon lui.

Le dossier saharien n’a pas été éludé lors du sommet des BRICS. D’autant plus que le président de la prétendue RASD a été invité par Prétoria à prendre part aux travaux du sommet BRICS-Afrique. Plus, la Déclaration finale du sommet des BRICS tenu du 22 au 24 à Johannesburg, y a fait référence. Le pouvoir sud-africain persiste donc dans son animosité contre le Royaume.