Génocide à Gaza

Alors que les négociations ont repris sur une hypothétique trêve dans la bande de Gaza, les derniers chiffres consécutifs à la frappe menée mardi contre des déplacés dans l’école al-Awda d’Abassan, près de Khan Younès font état d’une cinquantaine de morts, dont des enfants, outre les blessés. Mercredi, l’armée israélienne a appelé « toutes les personnes » à évacuer la ville de Gaza, où elle engage une opération majeure.

Les autorités de l’occupation israélienne ont libéré mardi 9 juillet le prisonnier palestinien Moazzaz Abayat. Il est apparu avec le corps amaigri, se déplaçant avec difficulté. Les horribles témoignages des détenus libérés confirment l’ampleur des graves violations et des crimes odieux commis dans les geôles de l’occupation israélienne, dénonce le Hamas. Qui ajoute que le gouvernement d’occupation et son armée sont immoraux et ont bafoué tous les accords et lois internationaux concernant le traitement des prisonniers.

Dans deux discours prononcés mardi et mercredi, Sayyed Hassan Nasrallah a rappelé que les opérations du Hezbollah contre l’occupant sioniste se maintiendront jusqu’à la cessation des hostilités à Gaza. Avant son intervention de mercredi, le Hezbollah avait signé une attaque contre Zaaroura, dans le Golan occupé, avec une salve de Katioucha. Des médias israéliens constatent que le Golan est devenu un champ de tir pour le Hezbollah.

Les avions de l’occupation ont détruit la mosquée Saad, dans le quartier Tal Soltan, à l’ouest de Rafah alors que la résistance palestinienne s’active contre les escouades de l’armée sioniste qui investissent la ville qui jouxte l’Egypte. C’est au Caire que le chef de la CIA a rencontré le Raïs égyptien pour discuter de l’évolution des négociations, bloquée par les louvoiements de Benyamin Netanyahu. William Burns fera un saut à Tel-Aviv après ses déplacements au Qatar et en Egypte. En attendant, l’horreur est vécue au quotidien par les Gazaouis.

La supériorité aérienne qui a permis à l’entité sioniste de « gagner » ses guerres-éclairs ne semble plus d’actualité. Sur le front libanais, cela se vérifie avec l’entrée en lice, encore parcimonieuse, des verrouillages radars d’une DCA moderne. Mais aussi et surtout, par le survol sans gêne des diverses parties de la Palestine occupée par des drones-espions lancés par la résistance libanaise. Drones aussi imparables que destructeurs… d’une image que l’on se faisait de La TOUTE puissance de l’entité sioniste.

« Ça suffit ! ». La voix des milliers de manifestants israéliens demandant une trêve à Gaza n’est pas écoutée par l’establishment sioniste. e nouveau bilan des victimes dans la bande de Gaza s’est établi à 38.193 martyrs et 87.903 blessés depuis le 7 octobre, assure lundi le ministère de la Santé de Gaza. Qui précise que 40 martyrs ont succombé à 3 massacres israéliens commis contre les familles durant ces dernières 24 heures dans l’enclave palestinienne faisant des dizaines de martyrs et de blessés.

Cinq journalistes palestiniens ont été tués en moins de 24 heures dans des frappes aériennes à Gaza. Selon le bureau des médias du gouvernement gazaoui, le bilan des journalistes tués dans l’enclave palestinienne depuis le 7 octobre s’élève à 158 morts. Cette guerre est la plus « meurtrière » pour les journalistes, a estimé le CPJ.

Les pourparlers pour un cessez-le-feu dans la bande de Gaza reprendront la semaine prochaine. Les Américains ont décidé de se joindre aux efforts menés par le négociateurs qatari en dépêchant à Doha William Burns, patron de la CIA. La délégation israélienne est revenue de Doha vendredi soir après avoir discuté avec les médiateurs qataris d’un cessez-le-feu à Gaza. Dans l’enclave palestinienne, l’armée d’occupation persiste dans ses massacres. En n’épargnant guère les journalistes dont 5 viennent d’être éliminés, signale-t-on depuis Gaza. Ce qui porte à 158 le nombre de journalistes tués.