Le retrait des premiers soldats français du Niger est attendu sous peu. Pas d’amples détails sur cette opération qui sera supervisée sous le contrôle de l’armée nigérienne.

Ali Mahaman Lamine Zeine, Premier ministre nommé par la junte du Niger, s’est rendu à Bamako. Il y a eu une importante séance de travail avec une délégation conduite par son homologue malien Choguel Maïga, avant d’être reçu par le chef de la junte malienne le colonel Assimi Goïta.

Le désengagement des militaires français du Niger annoncé par Emmanuel Macron le 24 septembre dernier a démarré jeudi 5 octobre. Pour l’armée, le temps est compté puisque le retrait des 1 500 militaires français doit être achevé d’ici à la fin de l’année 2023.

La junte au pouvoir au Niger a rappelé que la durée de la transition serait fixée uniquement par un « forum national inclusif », et ce quelques heures après une annonce de l’Algérie indiquant que Niamey avait donné son feu vert à une offre de médiation.

Les soldats français partis du Niger n’ont pas grand-chose à faire en Mauritanie, qui ne voit pas l’intérêt de les accueillir, a expliqué le Président Mohamed Ould Ghazouani au Figaro.

Le chef de la junte nigérienne a réussi sa première sortie médiatique depuis le coup d’État du 26 juillet. Le général Abdourahamane Tiani a donné deux interviews samedi soir 30 septembre en haussa et en zarma à la télévision nationale Télé Sahel.

Le président français Emmanuel Macron a annoncé dimanche le retour « dans les prochaines heures » de l’ambassadeur français à Niamey, et le départ des troupes françaises d’ici la fin de l’année.

Six semaines après la prise du pouvoir par l’armée au Niger, les États-Unis, qui n’emploient toujours pas le terme de coup d’État, repositionnent une partie de leurs troupes présentes dans le pays, a annoncé, jeudi 7 septembre, le Pentagone. Cela intervient à l’heure où les autorités assurent depuis Niamey que Paris renforce sa présence dans plusieurs zones en Afrique pour mener, avec le soutien de la Cédéao, des opérations contre le Niger.

Des tueurs potentiels pour éliminer les nouveaux leaders nigériens sont actuellement au cœur des discussions des services américains de renseignement, a fait savoir le Service russe des renseignements extérieurs.