La cérémonie d’inauguration officielle de la Clinique périnatale Mohammed VI a eu lieu, jeudi à Bamako, sous la présidence de Choguel Kokalla Maïga, Premier ministre malien, en présence de Driss Isbayene, ambassadeur du Roi au Mali.

L’armée française annonce avoir capturé un pilier de l’Etat islamique au Mali. Selon l’état-major français, l’homme en question était pressenti pour succéder à Walid Al Sahraoui, ancien « émir » du groupe terroriste « neutralisé » par la France en août 2021.

La branche sahélienne de Daech hyperactive depuis début mars près de la localité d’Anderamboukane, région de Ménaka, dans le nord-est du Mali, est entrée en guerre contre le MSA et le Gatia, deux groupes armés signataires de l’accord de paix. L’armée malienne s’est jointe aux deux groupes pour reprendre samedi le contrôle de la localité.

Recevant à Moscou son homologue malien Abdoulaye Diop, le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a dénoncé la «mentalité coloniale» de Paris et de l’Europe à l’égard de Bamako.

Le conseil militaire au pouvoir au Mali a révélé, lundi 16 mai, avoir déjoué la semaine dernière une tentative de coup d’État menée par des officiers de l’armée avec le soutien d’un pays occidental.

Le Mali a annoncé dimanche 15 mai son retrait du G5 Sahel et de sa force militaire anti-djihadiste. Le pays proteste contre le refus qui lui est opposé d’assurer la présidence de cette organisation régionale formée avec la Mauritanie, le Tchad, le Burkina Faso et le Niger.

Le colonel Abdoulaye Maïga, porte-parole du gouvernement malien, a annoncé que le Mali rompait les accords de défense signés avec la France, dans un contexte tendu. Les autorités dénoncent des «atteintes flagrantes» à la souveraineté nationale.

Bamako reproche à l’armée française de s’être livrée à de l’espionnage après la diffusion de vidéos tournées par un drone à proximité de la base de Gossi, où un charnier a été découvert. L’armée malienne affirme ne pas en être responsable.

Une triple attaque terroriste a visé, dimanche, des camps militaires du centre du Mali. À Sévaré dans la région de Mopti, à Bapho et à Niono dans la région de Ségou, les trois attaques simultanées ont fait six morts parmi les soldats maliens.