Conseil de la Concurrence

Le marché des manuels scolaires a suscité la curiosité du Conseil de la concurrence. Ainsi, assure ce dernier, le modèle économique en place produit des résultats inverses puisqu’il repose sur une offre et une demande, artificiellement soutenues par des fonds publics et semi-publics, et ne correspond nullement à la réalité économique du marché.

Ahmed Rahhou, président du Conseil de la concurrence, a indiqué, mardi à Rabat, que l’instance n’a pas de « positions à prendre» à propos de la hausse ou la baisse des prix, mais intervient «en cas d’abus de position dominante ou d’entente ». Le marché intérieur et ses différentes défaillances ne méritent-elles pas une auto saisine en cette période où nombre de produits de base flambent ?

Compte tenu des fluctuations des prix de certains produits et services aux niveaux international et national, le Conseil de la concurrence rappelle à tous les acteurs économiques, publics ou privés, ainsi qu’aux associations professionnelles et syndicales qui les représentent, que les prix des biens, produits et services sont déterminés par les mécanismes de la libre concurrence, sauf dans les cas où la loi en dispose autrement, et ce conformément à l’article 2 de la Loi n° 104.12 sur la liberté des prix et la concurrence.