OTAN

Avec les récentes interventions d’Emmanuel Macron, du chancelier allemand Olaf Scholz ou encore de Boris Johnson, les pays européens tentent de faire entendre leur voix dans la crise qui touche l’Ukraine, posant des menaces sur la sécurité à l’est du continent. « Ça ne marche pas vraiment », selon Dmitri Peskov, porte-parole de la présidence russe, estimant que l’influence de Washington empêche l’Europe de défendre ses propres intérêts.

La diplomatie chinoise a vigoureusement dénoncé la «politique de confrontation» de l’OTAN, enfermée dans sa «mentalité de guerre froide et ses préjugés idéologiques». Pour Pékin, l’expansion des blocs militaires doit prendre fin.

Le ministre hongrois de la Défense a exprimé son opposition au renforcement de l’OTAN sur son territoire dans le cadre des tensions entourant l’Ukraine. Il a également confirmé l’opposition de Budapest à une éventuelle adhésion à l’Alliance de Kiev.

Les pays de l’Otan ont placé leurs armées en état d’alerte et décidé d’envoyer des renforts en Europe de l’Est, dont des navires de guerre et des avions de combat, a déclaré Jens Stoltenberg, secrétaire général de l’alliance. Ce branle-bas de combat intervient après la livraison par Washington de la première tranche d’aide militaire US récemment décidée par Joe Biden à l’Ukraine.