OTAN

La plus grande manœuvre otanienne depuis plus de 30 ans devrait se tenir en 2024 à côté des frontières russes. Le Financial Times, journal britannique, fait grand cas de ces exercices qui interviennent alors que la Russie dénonce depuis des années la politique antirusse et les menaces constantes de l’Occident qui tente de mener une confrontation sur le continent.

Plusieurs organes diplomatiques chinois ont réagi, mercredi, au communiqué conjoint des 31 membres de l’OTAN émis la veille lors du sommet de l’Alliance à Vilnius, désignant la politique chinoise comme une menace à sa sécurité. « Nous rejetons et nous nous opposons fermement à ces propos. »

Recep Tayyip Erdogan est désormais favorable à l’adhésion de la Suède à l’Otan. Le président turc a donné son accord pour soutenir ce projet qu’il bloquait depuis un an, a annoncé lundi Jens Stoltenberg, secrétaire général de l’Alliance.

Olaf Scholz, chancelier allemand, a affirmé officiellement, jeudi, dans un discours de politique générale devant le Parlement allemand (Bundestag) que son pays consacrerait 2% de sa richesse nationale pour le budget militaire dès 2024. Après la création l’an passé d’un fonds spécial de 100 milliards pour soutenir massivement la Bundeswehr, Berlin confirme la priorité donnée à la défense nationale.

À Oslo, en Norvège, les ministres des Affaires étrangères de l’Otan discutent de nouvelles mesures de soutien pour l’Ukraine, tout en préparant le prochain sommet de l’Alliance qui aura lieu à Vilnius en juillet. Mais ce qui était au centre des discussions, c’est la question de l’adhésion de la Suède à l’Otan, toujours en suspens.

Réagissant à l’ouverture probable par l’alliance atlantique d’un bureau de liaison en Asie, Pékin juge « l’expansion vers l’est » inquiétante. La diplomatie chinoise a appelé jeudi à « la plus grande vigilance ».