Syrie

Une délégation militaire et de sécurité russe a rencontré les dirigeants de la milice kurde des Forces démocratiques syriennes (FDS) dans le gouvernorat de Hassaké. Objectif, discuter des menaces turques contre les villes et villages de la bande frontalière, ont révélé des sources pour la télévision libanaise al-Mayadeen.

Bassam Tohme, ministère syrien du pétrole et des ressources minérales a annoncé l’entrée en production d’un nouveau puit de gaz naturel, moins d’un an après sa découverte dans la province orientale de Homs, au centre de la Syrie.

A l’heure où la pression militaire se veut plus conquérante dans le nord syrien, ce qui a attiré l’ire de Damas et les protestations de Washington, comme de Moscou, allié de la Syrie, des dizaines de miliciens soutenus par Ankara ont été tués ou blessés dans l’explosion survenue mercredi soir dans un dépôt d’armes et de munitions, au nord d’Idleb.

Alors que la Turquie compte ses morts en Irak, huit soldats ayant perdu la vie en l’espace de quelques jours, Recep Tayyip Erdogan, président turc, a prévenu que son pays n’attendra pas la «permission» des Etats-Unis pour lancer une nouvelle offensive en Syrie. En attendant, la Russie qui a renforcé sa présence militaire à Qamichli a aussi mené des opérations aériennes conjointes avec l’armée syrienne.

Condamnant les sanctions américaines et européennes imposées à la Syrie les qualifiant d’illégales, la Russie a accusé les États-Unis de vouloir provoquer une famine dans ce pays. Damas a aussi réagi en fustigeant l’interventionnisme US qui s’active à faire perdurer l’instabilité en Syrie.

Des forces américaines ont été vues ces derniers jours en train de se déployer dans les zones occupées par les milices pro-turques au nord de la Syrie, dans ce qui semble être un nouveau repositionnement américain. Damas a depuis toujours dénoncé la présence militaire US sur sol tout en rappelant la légitimité du combat contre tout occupant étranger.