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Arabie saoudite
La Maison Blanche a vanté, mardi 13 mai dans un communiqué, un contrat de ventes d’armes de 142 milliards de dollars passé avec l’Arabie saoudite à l’occasion d’une visite de Donald Trump, affirmant qu’il s’agissait du « plus important de l’histoire ». Cet accord, qui s’inscrit dans un ensemble plus vaste de promesses d’investissement – à hauteur de 600 milliards de dollars, selon l’exécutif américain –, va permettre à la monarchie saoudienne de se procurer « des équipements militaires de pointe auprès d’une douzaine d’entreprises de défense américaines », en particulier dans la défense aérienne, les missiles, la sécurité maritime et les systèmes de communication. Les Israéliens qui ont peur pour leur supériorité militaire font déjà grise mine, rapportent les médias locaux.
Suspecté du meurtre du journaliste saoudien Jamal Khashoggi, un ex-membre de la Garde Royale d’Arabie saoudite a été interpellé le 7 décembre à l’aéroport Roissy-Charles de Gaulle alors qu’il s’apprêtait embarquer pour Riyad. Riyad a réagi en exigeant l’élargissement de son citoyen.
Alors que la pression israélienne se maintient sur les responsables saoudiens en vue d’une normalisation réalisée en plein jour, les échanges entre les deux parties, réalisées en sous-main, ne faiblissent pas.
L’Arabie saoudite a recours à des « incitations et menaces » pour faire cesser une enquête des Nations Unies, rapporte The Guardian. Le jornal britannique fait référence aux violations des droits humains commises par toutes les parties à la guerre au Yémen, Riyad en tête.
Joe Biden exige de l’administration US un soutien accru à Ryad, et ce au moment où l’envoyé américain au Yémen continue d’inciter et de justifier la poursuite de l’agression et du blocus contre ce pays ravagé par plusieurs années de guerre.
La guerre saoudienne contre le Yémen, qui dure depuis sept ans, aura causé la mort de 377 000 personnes, victimes directes et indirectes du conflit, d’ici la fin de l’année 2021, a indiqué mardi 23 novembre l’ONU dans un rapport.
Et Michel Aoun, président libanais, a exclu en outre la tenue des élections législatives au Liban le mois de mars. Répondant aux questions du quotidien libanais al-Akhbar, il a assuré qu’il n’est pas question pour lui d’assiéger le Hezbollah et relevé que les relations avec l’Arabie saoudite devraient être « institutionnalisées ».
Les avions de guerre de la coalition arabe conduite par l’Arabie saoudite se sont déchainés contre les régions yéménites du gouvernorat de Ma’rib dont la majeure partie se trouve sous l’emprise des forces de Sanaa. Les raids n’épargnent pas Hodeïda non plus.
Le prince Faisal bin Farhan, ministre saoudien des Affaires étrangères a déclaré que, pour le moment, le royaume wahhabite n’avait pas l’intention de traiter avec le gouvernement libanais.
Alors que des tractations se poursuivent avec les tribus de Ma’rib en prévision de la reprise de cette ville-clé, le porte-parole des forces armées de Sanaa a révélé mardi qu’un drone d’espionnage américain a été abattu dans l’espace aérien du gouvernorat stratégique.
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