D’après le Wall Street Journal, « les responsables saoudiens ont sollicité le soutien de l’administration Biden en matière de renseignements et militaires afin de contrer les opérations (de riposte) aux missiles et aux drones contre l’Arabie saoudite ». Et d’ajouter qu’ on en présence de plusieurs « indices prouvant que Biden est prêt à changer de cap pour aider le royaume à mener des attaques contre les Houthis (Ansarullah) ».
« Des responsables de l’administration Biden font pression pour l’intensification du soutien militaire américain au régime saoudien et exhortent Biden à abandonner les restrictions qu’il avait annoncées », précise la même source.
Dans ce contexte, le journal a indiqué que « l’administration Biden avait déjà approuvé des accords d’une valeur de plus d’un milliard de dollars pour des ventes d’armements au régime saoudien, y compris un soutien en matière d’armes offensives », ce qui révèle une fois de plus la fausseté de l’annonce du locataire de la Maison Blanche sur l’arrêt du soutien offensif accordé à l’Arabie Saoudite. Les déclarations tenues par Tim Lenderking, envoyé US au Yémen, confirment par ailleurs cette approche. Dans une nouvelle interview avec The National, T. Lenderking a répété sa rhétorique à l’encontre des forces de Sanaa, les accusant « d’entrave à la paix », une allégation que les USA utilisent comme justification à la poursuite de l’agression et du blocus sur le Yémen.
L’envoyé américain a une nouvelle fois brandi la menace d’un « consensus international » et de « sanctions » pour faire chanter Sanaa et la pousser à la capitulation, et à l’arrêt des opérations militaires à Ma’rib ainsi que les ripostes aux missiles visant les profondeurs saoudiennes.
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