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Calme précaire en Libye : Le virus de la division importée dénoncé

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Khaled Saad, ministre libyen de la Justice du gouvernement dirigé par Fathi Bashagha, a accusé la mission onusienne et des parties étrangères de diviser son pays, soulignant que « certains cherchent à tirer profit de la Libye ».
Calme précaire en Libye

K. Saad a déclaré à Sputnik que « la communauté internationale encourage la division interne en Libye », notant que « certains cherchent à tirer profit de la Libye, et ces pays reconnaissent les gouvernements qui leur sont fidèles et cherchent à réaliser leurs intérêts ».

Il a noté que « les diplomates de l’ONU ont provoqué parmi les forces libyennes la zizanie, mais de nombreux envoyés spéciaux ont réalisé des efforts sans précédent pour mener à bien des réformes, former un gouvernement unifié et restaurer la souveraineté de la Libye après des violations de l’immigration illégale et d’autres problèmes qui ont nui le pays. »

Il convient de noter qu’en juin dernier, Stephanie Williams, conseillère spéciale du secrétaire général des Nations unies, a déclaré que « la réunion du comité conjoint libyen dans la capitale égyptienne, le Caire, n’a pas réussi à surmonter les points controversés du projet de constitution libyen, et les présidences de la Chambre des représentants et de l’État suprême ont appelé à une solution à l’impasse constitutionnelle ».

Il y a quelques jours, le Conseil suprême d’État de Libye a voté e faveur de la « suspension de la communication avec le parlement jusqu’à ce que la loi sur la création de la Cour constitutionnelle dans la ville de Benghazi soit abrogée », notant que « cela aggraverait la situation, aggraverait l’état de division dans le pays et affecterait l’indépendance du pouvoir judiciaire ».

La Libye traverse une crise politique sur fond d’un différend entre deux gouvernements : le premier est dirigé par l’ancien ministre de l’Intérieur Fathi Bashagha, qui a obtenu sa confiance auprès du Parlement réuni à Tobrouk, à l’extrême est du pays, en mars dernier. L’autre est le gouvernement d’union nationale issu d’accords politiques parrainés par les Nations unies, il y a plus d’un an, et dirigé par Abdul Hamid al-Dabaiba, qui refuse de céder le pouvoir, sauf via des élections.

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