Les médias israéliens avaient couvert les manifestations de samedi, au carrefour de la colonie Raanana, au nord de Tel Aviv, et à l’Institut des sciences Weizmann dans la colonie Rehovot. Des manifestants exigent ce qu’ils appellent l’égalité de traitement via « la participation des Haredim dans l’armée israélienne ».
Yaakov Perry, ancien chef du Service général de sécurité israélien, le Shin Bet, et actuel membre de la Knesset israélienne du parti Yesh Atid, a signalé, dans un article publié mardi, sur le site Internet du journal Maariv, que « les déclarations de la plus haute figure spirituelle, le grand rabbin d’Israël, dans lesquelles il a suggéré que les Haredim émigreraient d’Israël s’ils étaient forcés de s’enrôler dans l’armée israélienne, arrivent en tête de liste des questions qui constituent une source de préoccupation pour la situation sociale interne en Israël ».
Les médias israéliens ont rapporté la réponse de Yair Lapid, chef de l’opposition, aux déclarations du grand rabbin, au début d’une session du bloc Il y a un avenir , affirmant « qu’ Israël n’a pas le droit d’envoyer davantage de réservistes qui ont servi 70, 90 et 120 jours cette année, si vous ne recrutez pas de jeunes Haredim ». Y. Lapid s’est interrogé : « Est-ce que quelqu’un à l’étranger leur donnera (aux Haredim) ce que nous leur donnons ici ? N’y aura-t-il pas de devoirs là-bas ? »
Les médias israéliens ont rapporté que des manifestants avaient bloqué la rue Ayalon, dans le centre de Tel Aviv, « pour protester contre le gouvernement israélien et exiger son renversement ». Ils ont souligné que « des manifestants issus des familles des prisonniers ont allumé des incendies » devant le ministère de la Sécurité à Tel-Aviv et ont menacé de « brûler Israël si nécessaire », tandis que la police d’occupation arrêtait des colons pendant la manifestation.
Des milliers de personnes sont sorties manifester dans la ville occupée de Haïfa, où des centaines de personnes ont défilé et sont arrivées au centre Horev de la ville, dans une manifestation exigeant des progrès vers un accord de libération des prisonniers et la démission de B. Netanyahu.
Les médias ont rapporté que les manifestants ont placé une maquette du char Kaplan sur la voie des transports publics, avant le début de la manifestation, ce qui a conduit à l’intervention des forces de police qui sont arrivées sur place pour évacuer la maquette après des négociations avec les manifestants. A Césarée, des manifestants ont scandé le slogan « coupable » devant le convoi du Premier ministre d’occupation, tandis qu’environ 2 000 manifestants se sont relayés pour bloquer la rue Rothschild, la rue principale de la ville de Tel Aviv. Toujours au carrefour de Karkur, des centaines de manifestants ont bloqué à tour de rôle la circulation.