Ce dispositif comprend des chantiers visant particulièrement les personnes non diplômées qui sont employées par les entreprises, les coopératives, les associations et les petites entreprises dont le chiffre d’affaires annuel ne dépasse pas 10 MDH au cours des 3 dernières années, ainsi que l’embauche, dans le cadre du programme Awrach, des personnes à la recherche d’emploi ou non déclarées auprès de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS) depuis plus de 6 mois.
S’exprimant à cette occasion, Youness Sekkouri, ministre de l’Inclusion économique, de la petite entreprise, de l’emploi et des compétences, a déclaré que le soutien de l’insertion durable constitue une partie importante du programme Awrach 2, rappelant que la première année du programme a été marquée par des efforts considérables afin de concrétiser les objectifs tracés, ce qui a permis de créer plus de 100.000 emplois temporaires. Quant à Awrach 2, il vise à renforcer cette dynamique, à travers la création, cette année, de 150.000 emplois, dont 50.000 postes stables qui s’inscrivent dans le cadre des chantiers de longue durée, a-t-il poursuivi.
Awrach 2 prévoit ainsi plusieurs mesures d’accompagnement des entreprises, notamment un montant de 1.500 dirhams par mois qui sera attribué, pour une durée de neuf mois aux entreprises pour chaque salarié, marocain ou migrant en situation régulière, recruté pour la durée d’une année au minimum dans le cadre de ce programme, a expliqué le ministre. Et d’ajouter que plus de 129 entreprises ont d’ores et déjà signé des conventions avec le ministère afin d’atteindre l’objectif fixé en matière de création d’emplois pour l’année en cours, et que 30.000 opportunités d’emplois sont aujourd’hui déjà confirmées, ajoutant que ces chantiers s’inscrivent dans le cadre des piliers de l’Etat social.
Évoquant les stratégies sectorielles du gouvernement, Y. Sekkouri a souligné que les partenariats avec les départements ministériels productifs et sociaux vont permettre de renforcer les investissements grâce à l’engagement des entreprises dans ces stratégies. Cette rencontre a été marquée par la signature d’une convention-cadre de partenariat entre le ministère de l’Inclusion économique, de la petite entreprise, de l’emploi et des compétences et le ministère de l’Industrie et du Commerce, paraphée par Y. Sekkouri et Ryad Mezzour. Des conventions de partenariat ont également été signées avec le ministère de l’Equipement et de l’Eau, le ministère de l’Education nationale, du Préscolaire et des Sports, le ministère de la Santé et de la Protection sociale, le ministère du Tourisme, de l’Artisanat et de l’Economie sociale et solidaire, le ministère de l’Aménagement du territoire national, de l’Urbanisme, de l’Habitat et de la Politique de la ville, le ministère de la Transition énergétique et du Développement durable, le ministère du Transport et de la Logistique, et le ministère de la Transition numérique et de la Réforme administrative.
En outre, une convention a été signée par Y. Sekkouri et Chakib Alj, président de la Confédération générale des Entreprises du Maroc (CGEM), afin de toucher les entreprises de différentes tailles. Des conventions ont également été signées avec plusieurs fédérations nationales dans le but de promouvoir l’emploi et d’encourager ses initiatives privées au niveau national. Commentant ces coopérations prometteuses, Y. Sekkouri a déclaré que les conventions signées avec les ministères visent à mettre à niveau l’efficacité des politiques publiques en termes d’employabilité, d’investissement et de développement des entreprises, tandis que les conventions qui relient le ministère et les confédérations vont permettre d’accompagner les entreprises dans leur développement avec une prime allouée, pour la première fois, au recrutement et à la formation des personnes non diplômées. Pour sa part, Hicham Saadli, président de la fédération du Commerce et services, s’est félicité du grand soutien du gouvernement aux entreprises, précisant que le secteur du commerce et celui des services nécessitent un grand nombre d’employés diplômés et non diplômés.