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Alerte ! Maroc-Israël : La guerre du couscous aura-t-elle lieu ?

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Israël ne s’embarrasse pas des biens des autres. Les Palestiniens qui en ont fait les frais le savent, eux qui bataillent pour la sauvegarde de leur art culinaire que les Israéliens ont tendance à tout entreprendre pour le leur usurper. Aujourd’hui, c’est un autre dossier à charge que l’on retiendra contre les Sionistes, celui du Couscous. Pas de quoi saliver, messieurs dames !

Les inconditionnels du couscous du vendredi doivent sauter au plafond. En effet, si la bataille qui avait fait rage entre les pays maghrébins sur la « paternité » de ce mets transfrontalier dont les différentes composantes et variétés réveillent les papilles, reste à savoir si le même esprit de combativité animera encore les aficionados de ce plat millénaire usurpé par les Israéliens.

En effet, sur nombre d’étals européens, il n’est désormais plus rare de voir figurer dans les rayons le « couscous d’Israël ». Pourtant, à y regarder de plus près, les Israéliens dont l’existence en tant qu’entité ne remonte pas au-delà des années 1948, date à laquelle ils ont usurpé la Palestine, s’acharnent à faire main basse sur des biens culturels, immatériels ou non, pour se donner bonne contenance. Les Marocains en savent quelque chose à l’heure où « la normalisation » culinaire avait démarré bien avant celle, dite, diplomatique. Nul n’ignore en effet que les fameuses tomates produites et exportées par le Royaume répondent aux noms aguichants de Gabriela et autre Daniela. Si ces variétés ont fait le bonheur des horticulteurs locaux, il n’en reste pas moins que derrière cette « succes story » agricole on retrouve des semences produites par… Israël. Bridées génétiquement, ces fameuses tomates qui enrichissent le fameux « bloul » du couscous ne sont pas localement « duplicables ». En d’autres termes, à chaque saison, le pauvre producteur doit refaire ses emplettes en semences. Et ce qui court pour ce fruit court aussi pour un autre : le melon. Cela sans évoquer les systèmes d’irrigation appelés goutte-à-goutte, ou encore les produits phytosanitaires. Tous ces produits transitaient via des sociétés écran, européennes et/ou arabes.

Nul besoin de parler des pertes subies

par le pays qui s’expriment, elles, en la disparition de variétés de produits du terroir, endémiques même. Un pan du patrimoine agricole s’en est allé pour plier aux diktats commerciaux du calibre, de la couleur, de la texture…

Sauf que depuis quelques temps déjà, l’alerte qui a retenti sur le vol caractérisé de l’arganier et de la variété de dates dite Majhoul par l’entité israélienne, n’a en rien affecté les liens avec Israël. Bien au contraire, il parait qu’on leur offert des terres pour cultiver et le Majhoul, dont le succès commercial n’est plus à démontrer, et l’avocat !

Pour sa défense, le Maroc semble ne faire qu’encaisser et acquiescer. « Que peut faire un mort devant celui qui est invité à le toiletter », dit l’adage. Voilà qui résume tout. Aujourd’hui, la pilule du couscous passera avec le peu d’eau qui nous reste en ces temps de sécheresse. Demain, à coup sûr, c’est du Tagine que l’on entendra parler. Comme de ses variantes. Bas les pates ! C’est ce que mézigue dira aux Sionistes s’ils oseraient étendre plus loin leurs tentacules pour faire main basse sur la Tanjia.

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