L’ONU affirme que cette somme vise à « garantir la sécurité alimentaire et répondre aux besoins nutritionnels dans les camps, améliorer l’accès à l’éducation, assurer un approvisionnement en eau adéquat, fournir des services de protection (état civil, besoins spécifiques), promouvoir des conditions d’hygiène salubres, et améliorer et promouvoir la santé ».
L’ONU a émis le souhait que « chaque dollar investi dans cette opération atteigne précisément les personnes qui en ont le plus besoin » alors qu’un rapport établi par le Programme alimentaire mondial (PAM) avait relevé avec prudence que « la distribution générale de l’aide alimentaire (dans les camps de Tindouf) entraîne l’intégration de ménages qui ne sont pas en situation d’insécurité alimentaire ou qui sont beaucoup moins en situation d’insécurité alimentaire que d’autres ».
La semaine dernière, les Nations unies ont organisé pour les représentants des donateurs internationaux une visite dans les camps de Tindouf. Les ambassadeurs américain et russe accrédité à Alger avaient fait le déplacement à Tindouf.