Vox, parti d’extrême droite, avait déjà manifesté son inquiétude après la publication, en novembre 2024, par des médias espagnols, de la relance du « Comité de libération de Ceuta et Melilla », dissous depuis 2014. Le parti reproche au « gouvernement socialiste de se cacher derrière ses prétendues bonnes relations avec le Maroc » au lieu de manifester son désaccord face à la création de ce comité, notamment en envoyant une note verbale de protestation aux autorités marocaines.
Ces démarches ont été « ignorées » par le cabinet de P. Sanchez, critique Vox. Face à ce silence, le parti a choisi de recourir à la voie parlementaire pour pousser l’exécutif à clarifier sa position sur cette question.
Les actions du « Comité de libération de Ceuta et Melilla » ne représentent plus une menace sérieuse pour l’Espagne, comparé à l’époque où il était dirigé par le duo formé par le conseiller parlementaire Yahyia Yahyia et Said Chramti, président de l’Association Grand Rif des Droits de l’Homme.