« Je n’irais pas à qualifier » son intervention « de soumission d’une proposition : je dirais que l’envoyé personnel, M. de Mistura, a essentiellement informé le Conseil de sécurité de son travail sur le dossier du Sahara occidental et qu’il a hâte de dialoguer avec toutes les parties concernées pour faire avancer le processus de manière constructive, dans la période précédant les prochaines consultations à huis clos, qui devraient avoir lieu en avril prochain, en 2025, et de rendre compte de tout progrès », relève Farhan Haq.
« La question est donc de voir ce que les membres du Conseil et les parties elles-mêmes veulent adopter comme voie à suivre pour le Sahara occidental », a précisé F. Haq. « Je ne voudrais pas dénaturer les propos de M. de Mistura. Il cherche essentiellement à voir avec les parties et les membres du Conseil de sécurité quelle voie il est possible de suivre pour le Sahara occidental », a-t-il souligné.
F. Haq a évité d’apporter une réponse à une question d’un journaliste, qui demandait si le secrétaire général de l’ONU était au courant de la partition du Sahara occidental, proposée par S. de Mistura. Pour rappel, à la veille de son passage devant les Quinze, le patron de l’ONU avait reçu son émissaire en chef pour le dossier saharien.