J. Sullivan est arrivé mardi à Pékin pour une visite de trois jours, dans un contexte de tensions diplomatiques grandissantes, entre les deux principales puissances mondiales. Le conseiller américain à la sécurité nationale a été reçu par Yang Tao, le directeur général du ministère chinois des Affaires étrangères pour l’Amérique du Nord et l’Océanie, ainsi que l’ambassadeur des États-Unis en Chine, Nicholas Burns, à l’aéroport de Pékin.
Wang Yi, qui est également membre du Bureau politique du Comité central du Parti communiste chinois, a déclaré que la « tâche principale du nouveau cycle de communication stratégique sino-américaine » sera de concrétiser les accords communs conclus entre le président chinois, Xi Jinping, et son homologue américain, Joe Biden, à San Francisco en novembre 2023.
La visite de J. Sullivan est la première du genre en Chine, depuis huit ans, effectuée par un conseiller américain à la sécurité nationale. Cet événement est d’ailleurs considéré comme une occasion jetant les bases d’un autre sommet entre Biden et Xi. D’après la chaîne de télévision publique chinoise CCTV, cette visite est une « démarche importante » pour mettre en œuvre le consensus atteint entre les deux dirigeants, lors de leur rencontre à San Francisco en novembre 2023.