« Ce n’est pas à la Chine de me dire qui je peux rencontrer ou pas ». Kevin McCarthy a été très direct au moment de recevoir la présidente taïwanaise sur ses terres de Californie, plus précisément dans la bibliothèque présidentielle Ronald Reagan, un président qui a beaucoup fait pour la relation entre Taïwan et les USA a rappelé K. McCarthy.
Comme les sujets de discorde ne manquent pas dans la politique américaine, il est revenu sur l’unité de son pays sur le soutien à Taïwan. Le troisième personnage de l’État américain a assuré que la relation entre Taipei et Washington était « plus forte » qu’elle ne l’a jamais été « au cours de (sa) vie ».
Une affirmation amplifiée par les démocrates et républicains également membres de la délégation. Ses membres ont, en cœur, affirmé que cette rencontre était pour défendre la liberté, la démocratie, les alliés dans la région et la stabilité dans l’indopacifique. « Leur présence et leur soutien indéfectible rassurent le peuple taïwanais : nous ne sommes pas isolés, nous ne sommes pas seuls », s’est félicitée Tsai Ing-wen.
K. McCarthy n’y voit aucune contradiction avec sa propre démarche. La communication est toujours meilleure que les démonstrations de force, a-t-il dit. Pendant ce temps, Taïwan a annoncé avoir détecté jeudi au matin un hélicoptère chinois et trois navires de guerre près de l’île après la rencontre entre sa présidente Tsai Ing-wen et le président de la Chambre des représentants américaine Kevin McCarthy à Los Angeles. « Un appareil de l’Armée populaire de libération et trois vaisseaux de la Marine de l’Armée populaire de libération ont été détectés à 06 heures » locales (22 heures en temps universel mercredi), a annoncé le ministre taïwanais de la Défense dans un communiqué
La dernière fois que l’ancienne présidente de la chambre Nancy Pelosi l’avait fait, la Chine avait lancé les plus importantes manœuvres militaires de l’histoire près de l’ile nationaliste et avait largement réduit ses communications avec son rival américain.